Jeudi 18 avril 2019
22,97 km | Parcours à sens unique
Total des montées 526 mètres | Total des descentes 385 mètres
Refuge du Rajas – Denise et Jean-Pihlippe PIGNOL, le Brouillet
Étant donné le copieux repas de la veille, nous n’avons pas pris de petit déjeuner, mais nous sommes tout de même passés à la charcuterie pour acheter du jambon cru et des terrines.
Après la visite de la charcuterie et du petit supermarché pour acheter des bouteilles d’eau, nous achetons du bon pain à la boulangerie car nous ne sommes pas sûrs d’avoir un repas prévu le soir aux Rajas. Valérie profite de remplir sa gourde à la fontaine. Nous démarrons à 9h05.
Nous montons dans le vent, et faisons un petit détour à cause d’une nouvelle construction.
Nous revoyons un groupe d’étudiants, vu la veille, qui étudie… une ferme? Les oiseaux? Nous profitons de les dépasser en prévision d’un arrêt à Aubrac chez Germaine qui est une véritable institution dans la région, et qui, accessoirement, y vend de délicieuses tartes aux fruits.
Enfin, nous commençons à descendre, mais toujours dans le vent.
En arrivant à Aubrac, nous rejoignons Éric, parti quelques minutes avant nous de Nasbinals et avec qui nous avions mangé la veille. Nous nous rendons l’eau à la bouche chez Germaine qui est … fermée.
Nous optons alors pour l’Annexe d’Aubrac, un lieu hors du temps. Deux autres randonneurs s’assoient avec nous pour déguster thé et gâteaux. Nous profitons des toilettes et saluons nos compagnons de route puisque nos chemins se séparent là.
Nous suivons dès à présent le chemin de Saint-Guilhem. Nous retrouvons la forêt, la mousse, les pierres, les jonquilles et anémones. Nous grimpons et sommes heureux d’avoir un temps clair, car il est facile de se perdre. Une fois au plat, nous trouvons un chemin large, bordé de miradors, dont certains ont été chassés par le vent ou mis à terre par les animaux. Nous découvrons alors la Voie romaine, la « Via Agrippa », et la suivons un petit moment. Nous restons dans cette forêt relativement longtemps.
Nous cherchons un endroit pour pique-niquer, mais pas de coup de coeur.
Nous rejoignons une route goudronnée, presque toute droite. Nous en sommes à 19 km de marche. La route semble interminable. Aucun arbre, aucun animal à part quelques oiseaux … et le vent en pleine face. En plein été, ce passage doit être infernal. Il est impossible de s’arrêter. Nous croisons des gendarmes, comme quoi, la route sert à quelqu’un.
Après 4.5 km, enfin, nous retrouvons la terre. Nous marchons au sec mais profitons de faire une photo dans la neige.
Devant un joli panorama lacustre, nous nous posons pour pique-niquer. Nous savourons le pain et jambon cru achetés le matin même. Absolument délicieux!
Nous repartons revigorés pour atteindre les Rajas. Le gps indique qu’on l’a dépassé, mais on n’a rien vu.
Enfin, on croit distinguer un toit dans les rochers, alors que ça souffle à 50 km/h au moins.
Arrivée et accueil par Denise. Du feu dans la cheminée, 2 thés chauds, un autre randonneur. Douche pour certains. Il fait très froid, le refuge a ouvert il y a 2 jours. Valérie reste collée au feu toute la soirée.
Deux couples vont nous rejoindre.
Repas: soupe de légumes, pâté de porc maison, génisse et haricots verts. Fromage du coin et tarte aux pommes maison.
Denise raconte son histoire, instructions pour la nuit et repart chez elle. On va tous se coucher assez tôt, avec 2 couvertures en plus.