Dimanche 14 avril 2019
Auberge du Sauvage
Comme j’obéis à mon médecin et à ma femme, ou le contraire, aujourd’hui repos. Plus de problème physique, depuis que j’ai trouvé du talc à la pharmacie. Et oui, je retourne en enfance.
Je profite de revenir sur les poteaux téléphoniques que j’ai critiqués. Et bien, ils ont essayé d’améliorer leurs silhouettes, mais c’est encore pas ça.
Quand on arrive à Saugues on voit la bête du Givaudan je pense que c’est un attrape tourisme car elle doit être morte, elle n’a pas bougé depuis l’année dernière.
Hier à mi-chemin de Saugues au Sauvage on traverse le Falzer qui m’a fait penser à mon père qui employait les mots falzut ou falzar pour les pantalons. A cet endroit, on pouvait visiter une fromagerie. Je me suis abstenu pour ne pas faire de peine à nos amis gruyèriens, je suis resté pour garder les sacs des visiteurs.
Mais il y avait trois chiens, un s’est couché sur le banc près de moi, le deuxième à mes pieds, pendant que le sournois troisième a fouillé dans un sac qui était hors de ma vision pour trouver de la nourriture. Celle-ci ne lui a pas convenu puisqu’il a pissé sur le sac.
Photo de Gérard Gardes – L’Auberge du Sauvage